La maison autonome

Les maisons qui ne consomment que très peu d’énergie sont déjà bien connues. Avantageuses, elles sont toutefois moins intéressantes qu’une maison autonome. Le concept va bien au-delà des économies et des réductions de consommation. Les constructeurs l’appellent également « maison à énergie zéro » puisque son autonomie énergétique est plus qu’impressionnante. Ce genre de construction convient aussi bien aux familles avec enfants, ou aux jeunes et seniors qui souhaitent investir judicieusement et écologiquement dans un bien immobilier.

Comprendre ce qu’est une maison autonome

La maison passive a tout pour apporter un maximum de confort. Mais pour cela, elle n’a besoin ni d’électricité, ni du système d’adduction habituel. Les générateurs photovoltaïques et les éoliennes font partie des installations couramment utilisées dans ce genre de construction, de même qu’un système de récupération d’eau de pluie.
Tout se recycle dans la maison autonome : les calories, la chaleur, l’eau… Les propriétaires peuvent bénéficier de toutes les commodités technologiques auxquelles ils sont habitués tout en préservant l’environnement.
En d’autres termes, c’est une construction extrêmement économique qui utilise toutes sortes d’énergies.

Les conditions sine qua non de la construction

Une maison autonome est quelque peu exigeante. Elle requiert avant tout une excellente isolation qui commence par des murs épais. Envisagez également des fenêtres à triple vitrage qui vont maintenir la maison à la bonne température. Ce genre d’ouverture conserve la chaleur en hiver tout en laissant filtrer l’air frais en été.
Pour la ventilation et le recyclage de l’air, un système de type VMC double flux et/ou un puits canadien qui fonctionne grâce à un tuyau qui aspire l’air extérieur avant de le distribuer dans l’habitation. En plus d’une bonne isolation, d’une ventilation optimale et d’ouvertures adaptées, il faut considérer l’étanchéité de la maison autonome. Par exemple, il est possible de recourir à une toiture végétalisée, c’est–à-dire que les couvertures habituelles comme l’ardoise et les différentes tuiles seront remplacées par des plantes.

Y a-t-il des normes à respecter ?

La règlementation thermique (RT) de 2012 stipule que les nouvelles constructions doivent se conformer aux mesures qui font baisser les consommations énergétiques. La maison autonome a tout pour répondre à ces conditions, du moins en ce qui concerne l’isolation. Afin de s’assurer que la résidence soit réellement écologique, l’idéal est de se référer aux labels et certifications des entreprises de travaux.

Un professionnel Qualit’EnR sera plus fiable que d’autres en matière de systèmes fonctionnant à l’énergie renouvelable. Du côté des matériaux, il faut vérifier qu’ils disposent d’un écolabel. La NF-Environnement est le label valable en France tandis que l’Eco-label européen est valable pour tous les produits de l’Union.
Plus que des obligations, il s’agit surtout de précautions qui garantiront l’efficacité de la maison autonome.

Les avantages d’un habitat passif

Il est évident que l’investissement initial sera plus important que pour une construction traditionnelle. Toutefois, si les travaux sont correctement menés, les montants des factures énergétiques vont considérablement baisser.
Autre avantage, les propriétaires ne courent aucun risque de panne puisque l’habitation n’utilise pas d’électricité. Et bien sûr, il s’agira d’une maison hors-gel qui ne refroidira pas, même en cas d’absence.